Y-a-t-il un lien entre les traumatismes émotionnels à l'enfance et le syndrome de l'imposteur ?
- Giliyah✨ ⎮Psychologie & Coach en Développement
- il y a 8 heures
- 4 min de lecture
Vous vous sentez toujours "de Trop" ou "Pas suffisante à" ? Et si cette sensation que vous ressentez avait une identité et quelle daterait de votre enfance ? (L'éclairage décisif)"

Nouvelle semaine, nouvel article !
Aujourd’hui, on plonge ensemble dans un sujet un peu sensible, mais tellement libérateur.
On va parler de vous petite. De cette petite fille qui cherchait peut-être désespérément l’approbation, qui se sentait invisible, ou qui a appris très tôt à “être sage” pour ne pas déranger.
Parce que oui, mes Guerrières, le syndrome de l’imposteur n’arrive pas par hasard. Il ne tombe pas du ciel à 30 ans ou 60, quand on lance son business. Il prend racine bien plus tôt, souvent dans les premières expériences de vie.
Si vous avez toujours ce sentiment persistant de ne jamais être tout à fait légitime, de devoir en faire toujours plus pour mériter votre place, ou de croire que vos succès sont dus à la chance… cet article est pour vous. 🤭
Prêtes à remonter à la source pour mieux vous en libérer ? C’est parti.
Le lien invisible : Comment votre cerveau d’enfant a appris à douter de vous ?
Petit rappel neuroscientifique ultra-important : notre cerveau est câblé pour survivre, pas pour être heureux. Durant l’enfance et l’adolescence, il est ultra-réceptif, comme une éponge. Il absorbe tout : les mots, les non-dits, les regards, les attentes… et surtout, les blessures.
Ces expériences difficiles ou répétées – qu’on appelle parfois des “traumatismes de développement” – vont littéralement sculpter nos circuits neuronaux. Elle vont installer des croyances fondamentales sur nous-mêmes et sur le monde.
Et ce sont souvent ces mêmes croyances qui, des années plus tard, alimentent le syndrome de l’imposteur :
“Je dois être parfaite pour être aimée.” (→ Peur de l’échec, perfectionnisme paralysant)
“Mes besoins ne sont pas importants.” (→ Difficulté à fixer des limites, à dire non, sous-tarification)
“Je ne suis pas digne d’attention.” (→ Peur de la visibilité, sentiment de devoir “mériter” sa place)
“L’amour est conditionnel.” (→ Surperformance compulsive pour “gagner” sa légitimité)
Votre cerveau d’adulte, lui, ne fait que rejouer la partition qu’on lui a apprise enfant : “Sois irréprochable, reste discrète, et tu éviteras le rejet.” Une stratégie de survie devenue un piège mental.
Les 3 Blessures d'enfance qui nourrissent le plus souvent le Syndrome de l'imposteur
Bien sûr, chaque histoire est unique. Mais en accompagnant beaucoup de femmes, j’ai vu ressortir des patterns très clairs.
Le Perfectionnisme Imposé (ou “La Petite Fille Parfaite”)
Avez-vous reçu des éloges uniquement pour vos résultats (notes, trophées, apparence) et jamais pour qui vous étiez ? Cette pression constante – explicite ou implicite – pour être “la meilleure” apprend une chose : votre valeur dépend de votre performance. Résultat aujourd’hui ? Vous avez peur de montrer quoi que ce soit de pas abouti. L’échec n’est pas une option, c’est une condamnation personnelle.
L’Amour Conditionnel (ou “Si Tu Réussis, Je T’Aime”)
Quand l’affection parentale est intermittente, liée aux succès ou au comportement “convenable”, on intègre une terrible équation : “Pour être aimée, je dois réussir.” Adultes, nous confondons réussite professionnelle et valeur personnelle. Et comme aucune réussite ne comble ce vide affectif ancien, le sentiment d’imposture persiste. Même un gros contrat signé ne suffira jamais à vous convaincre.
La Minimisation Systématique (ou “Tu Exagères Toujours”)
On vous a dit que vous étiez “trop sensible” ? On a minimisé vos peurs, vos joies, vos talents ? (“Ce n’est qu’un dessin”, “Arrête de te vanter”) Cette invalidation répétée vous a appris à ne pas faire confiance à votre propre perception. Vous grandissez en croyant que vos émotions sont “trop”, que vos réussites sont “pas si grandes que ça”. Le résultat ? Vous avez constamment besoin de validation externe pour vous rassurer, tout en ne la croyant jamais vraiment.
Comment briser le cycle (Sans s'allonger sur un divan pendant 20 Ans)
Attention, message d’espoir ! Si ces schémas se sont construits, ils peuvent se déconstruire. Grâce à la neuroplasticité, votre cerveau peut apprendre de nouvelles façons de penser et de se percevoir. Voici comment commencer :

Votre héritage n’est pas votre destin
Vous n’êtes pas condamnée à porter indéfiniment les valises émotionnelles de votre passé. Ces blessures font partie de votre histoire, mais elles ne définissent PAS votre valeur ni votre potentiel.
Reconnaître ce lien, c’est être sur le chemin de la guérison. C’est reprendre le pouvoir sur le récit que vous vous racontez sur vous-même.
Et si vous commenciez dès aujourd’hui à écrire un nouveau chapitre ? Un chapitre où vous êtes l’héroïne légitime de votre vie, et non plus une impostrice qui attend qu’on la découvre.
👉🏾 Cet article résonne en vous ? Dites-le moi en commentaire en partageant une intuition ou un “ah-ha moment” que vous avez eu en le lisant. Parfois, mettre des mots sur une blessure ancienne est le premier pas pour s’en libérer.
Si vous sentez que ces schémas sont profondément ancrés et que vous avez besoin d’un cadre sécurisant et d’outils neuroscientifiques pour les déprogrammer durablement, sachez que c’est tout l’objet du module “Re-câblage émotionnel” dans le programme “Libérée & Puissante”. On y travaille spécifiquement sur la réparation de ces blessures pour que vous puissiez avancer légère, confiante et puissante.
Avec toute ma bienveillance,
Je suis Giliyah et je t'aide à récupérer ta couronne.
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