top of page

Quand l’amour parental est une illusion : Survivre à une enfance négligée et (enfin) s’épanouir

"On nous vend souvent l’image de la famille parfaite, celle où l’amour parental est inconditionnel, où chaque enfant grandit dans un cocon de sécurité et d’affection.

Malheureusement, ce n’est pas le cas pour tout le monde." Je vous en dis plus.


La vérité que personne ne veut entendre

Quelle illusion, car pour certains, l’enfance n’a rien eu de tendre.

Si vous avez grandi en ayant l’impression d’être un fantôme dans votre propre maison, si vos émotions ont été minimisées, moquées, voire ignorées, alors il y a de fortes chances que vous ayez été victime de négligence émotionnelle.


Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’absence d’amour peut être tout aussi ravageuse que la violence.


Les blessures laissées par cette négligence ne se voient pas. Elles ne laissent pas de bleus sur la peau, mais elles marquent l’âme. Elles façonnent vos croyances, sabotent vos relations, et murmurent à votre oreille que : "tu n’es jamais 'assez'".



Enfance négligée : un traumatisme invisible

Contrairement aux abus physiques ou verbaux, la négligence émotionnelle est sournoise. On ne la remarque pas toujours, même quand on la subit.


Vous aviez un toit, de la nourriture, des vêtements… Alors, pourquoi ce vide ?


Parce qu’un enfant a besoin de plus que de simples besoins matériels. Il a besoin d’être vu, entendu, compris. Il a besoin qu’on valide ses émotions au lieu de les rejeter d’un revers de main sous prétexte qu’il est “trop sensible” ou “trop dramatique”.


Et pourtant, combien d’enfants ont grandi dans des foyers où l’amour était conditionnel ? Où l’on ne les félicitait que pour leurs résultats, jamais pour leur simple existence ? Où les émotions dérangeaient ?


La science le confirme : la blessure est bien réelle

La psychologue Jonice Webb, spécialiste reconnue des traumas affectifs, explique que la négligence émotionnelle est l’une des blessures les plus méconnues et les plus sous-estimées. Pourquoi ? Parce que l’absence de quelque chose est plus difficile à repérer que sa présence.


Et pourtant, les neurosciences sont formelles : une enfance marquée par un manque d’amour et de reconnaissance peut impacter profondément le cerveau.


L’amygdale, la zone qui gère nos émotions et notre perception du danger, est hyperactive chez les adultes ayant manqué d’affection dans l’enfance. Ce qui signifie quoi ?


Une hypersensibilité au rejet,

• Une difficulté à faire confiance,

• Une tendance à rechercher en permanence la validation extérieure,

• Une peur constante de l’abandon.


Le problème, c’est que ces blessures ne disparaissent pas avec l’âge. Elles façonnent la manière dont vous vous percevez et dont vous interagissez avec le monde. Et pire, un risque de reproduction du schéma éducatif avec vos propres enfants.

Une femme adulte regardant son reflet enfant dans un miroir brisé by Begilypsy
"Regarder notre reflet dans un miroir peut nous rappeler la douleur incessante de notre passé."-Begilypsy

Mais pourquoi, adulte, vous ressentez encore ce vide ?

Vous vous demandez pourquoi, malgré votre réussite, malgré les compliments, malgré les preuves objectives de votre valeur, vous ressentez encore ce manque ?


Parce que votre cerveau a intégré l’idée que votre existence devait être “méritée”. Que pour être aimée, il fallait prouver votre valeur aux autres, encore et encore.


Et ce schéma vous poursuit.


Vous cherchez l’approbation, vous avez du mal à poser des limites, vous vous épuisez dans des relations déséquilibrées… parce que, quelque part, cette partie de vous qui a manqué d’amour espère encore qu’un jour, quelqu’un vous donnera ce qu’on vous a refusé enfant.


Mais voici la vérité : personne ne viendra réparer ce qui a été brisé. Sauf vous.


Guérir : un chemin difficile, mais possible

Sortir de ce schéma demande du temps, du courage et un vrai travail sur soi. Mais la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous reconstruire.


Premiers pas vers la guérison :


➊ Reconnaître que votre douleur est légitime. Ce que vous avez vécu n’est pas “dans votre tête”. Ce n’est pas un caprice. C’est un traumatisme.


➋ Réapprendre à vous valider vous-même. Chaque jour, notez une chose que vous appréciez chez vous. Ça peut paraître simple, mais c’est une rééducation de votre esprit.


➌ Oser exprimer vos besoins. Même si ça fait peur, même si votre corps entier vous crie de ne pas “déranger”. Vos émotions sont valables. Vos besoins comptent.


➍ Ne plus attendre la validation extérieure. Vous n'avez pas besoin que quelqu’un vous dise que vous êtes “assez” pour l’être réellement.


Portrait de Gilberte TARCY-FIRPION, alias Giliyah chez Begilypsy
Giliyah, Psychopraticienne

Un dernier mot : vous n'êtes pas seule

Si ces mots résonnent en vous, c’est peut-être parce que votre cœur porte encore les blessures d’un amour qui aurait dû être là, mais qui a fait défaut.


Mais aujourd’hui, une question se pose : voulez-vous continuer à subir ce manque, ou voulez-vous commencer à guérir ?


Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement pour avancer sur ce chemin, je vous invite à me contacter. Parce que personne ne devrait avoir à guérir seule d’une enfance qu’elle n’a pas choisie.


Et si cet article vous a parlé, n’hésitez pas à le partager, à laisser un commentaire, ou à vous abonner à ma newsletter pour recevoir chaque semaine des outils concrets pour avancer.


Parce que votre histoire compte. Et vous aussi.


💜 Merci d'avoir pris le temps de lire mon article sur l'enfance négligée.


 
 
 

Comments


© 2024 par Gilberte TARCY-FIRPION - Psychopraticienne⎮ @begilypsy

bottom of page